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Une traduction, combien ça coûte?

Mathieu Gaudet Binet

Très bonne question, merci de nous l’avoir posée. La réponse :

Ça dépend.

Chose certaine, vous trouverez moins cher ailleurs. Parfois beaucoup moins cher. Ridiculement pas cher. Tellement pas cher que vous vous mettrez à commander des traductions juste pour le fun. Bref, si le prix est votre premier critère, vous devriez peut-être aller voir ailleurs.

J’ai toutefois une autre certitude : ce qui vous aura a priori semblé coûter [beaucoup] moins cher vous aura en fait, au bout du compte, coûté [beaucoup] plus cher.

Ces temps-ci, je passe mes soirées à raconter des histoires (ça vient avec le rôle de père d’un jeune garçon). Permettez-moi de vous en raconter une que j’aime bien…

Il était une fois un exterminateur de fourmis charpentières qui était propriétaire de sa propre entreprise d’extermination.

– Que fais-tu dans la vie? me demanda-t-il.
– Je suis traducteur, lui répondis-je.
– Ah oui? Est-ce que ça gagne bien sa vie, ça, un traducteur? Parce que j’ai fait traduire mon site, et c’était vraiment pas cher.
– Parles-tu anglais?
– Non.
– As-tu beaucoup de clients anglophones?
– Non.
– En as-tu plus depuis que tu as fait traduire ton site?
– Non. Bizarrement, on dirait que j’en ai même moins. Avant, j’avais quelques clients anglophones bilingues. Plus maintenant.
– Le contraire m’aurait étonné. Ton site en français est excellent. Mais ton site en anglais… Je vais te le dire franchement : c’est de la grosse marde. On voit bien que tu ne parles pas anglais, parce que tu n’aurais jamais publié ça.

À peu de frais, cet exterminateur avait exterminé sa réputation auprès de la clientèle anglophone.

—FIN—

Les cas comme celui-là se multiplient encore plus rapidement que les fourmis charpentières. Et comme ces fourmis, ces traductions nuisibles ne causent pas que des dommages esthétiques. Elles grugent la charpente de ce que vous avez bâti (ou essayez de bâtir). Petite brèche ici, petite brèche là. Et vlan!, tout s’écroule.

Ce propriétaire d’entreprise n’a initialement pas payé grand-chose pour sa traduction, mais il a finalement payé cher :

  • coût de la traduction nuisible;
  • perte de clientèle;
  • atteinte à la réputation;
  • coût de la nouvelle traduction… effectuée par de vrais professionnels, cette fois.

Il a mordu à l’hameçon d’un entrepreneur véreux qui lui a fait miroiter qu’il était possible d’obtenir une bonne traduction pour 5 ¢ le mot. Tout semblait pourtant si crédible :

  • un site Web professionnel;
  • des certifications;
  • des témoignages élogieux et convaincants;
  • une liste de clients impressionnante;
  • des milliers de traducteurs « qualifiés »…

Les sites Web s’achètent.

Les certifications aussi. Exemple frappant : cette agence-là était certifiée à droite et à gauche.

Les témoignages… Initialement, à quoi aurait pu ressembler le témoignage de l’exterminateur?

« Excellent service à la clientèle, exécution rapide, tarifs concurrentiels, très heureux! »

Plutôt convaincant, n’est-ce pas? C’est le type de témoignage que l’on retrouve habituellement sur ces sites Web (du moins, lorsque les témoignages sont réels). Ces commentaires nous disent quoi sur la qualité du travail? Rien du tout. Pourtant, la traduction était de si piètre qualité que notre chef d’entreprise a fini par perdre des clients! Entendons-nous bien : tout ça, c’est important. Mais sommes-nous d’accord que tout ça ne vaut pas grand-chose si la traduction est « de la grosse marde »?

Quant à la liste de clients… Il y a tellement de choses à dire à ce sujet; il faudrait y consacrer tout un article. Pour l’instant, je dirai simplement que les textes de ces clients sont généralement mal traduits (peut-être l’avez-vous déjà constaté), et que ça va finir par les rattraper (si ce n’est déjà fait).

Il reste que la plus grande fumisterie, selon moi, c’est quand ces grosses agences se vantent d’avoir des milliers de traducteurs qualifiés :

1. Elles jugent elles-mêmes de la qualification des traducteurs, et elles n’ont habituellement pas la compétence requise pour le faire.

2. Ces traducteurs n’ont habituellement pas suivi de formation en traduction1. Ça, ces agences bon marché ne vous le diront pas expressément.

Un bon moyen de voir le sérieux d’une agence de traduction, c’est de vérifier qui elle cherche à recruter. Vise-t-elle monsieur et madame Tout-le-Monde qui parlent (ou prétendent parler) au moins deux langues2? Si la réponse est oui, passez à un autre appel.

3. Les bons traducteurs ne travaillent pas pour des salaires de crève-faim. Reprenons l’exemple de l’exterminateur qui avait acheté une traduction à 5 ¢ du mot. Sur ces 5 ¢, disons que le traducteur obtient 2 ¢. Les traducteurs d’expérience qualifiés et consciencieux traduisent en moyenne de 200 à 350 mots par heure. On parle donc de 4 à 7 $ de l’heure. En 2019, travailleriez-vous pour 4, voire 7 $ de l’heure?

Alors, qui traduit pour 2 ¢ le mot? Quelqu’un qui se préoccupe de la quantité, mais pas de la qualité. Peut-être aussi quelqu’un qui copie-colle votre texte dans un logiciel de traduction automatique. Ça, vous auriez pu le faire vous-même, gratuitement.

4. Les agences et cabinets de traduction les plus réputés peinent à trouver des dizaines de traducteurs de qualité, et ces agences en ont des milliers? À ces salaires de crève-faim? Vraiment? On est censés gober ça?

 

Traduction automatique, ou traduction humaine?

Faites-vous rédiger votre texte par une machine? Alors pourquoi faire rédiger votre texte dans l’autre langue par une machine?

Un bon moyen de perdre votre public, c’est assurément de lui proposer un texte traduit par une machine.

« Oui, mais je fais réviser la traduction automatique par un humain. »

Ça, c’est une des belles utopies de l’heure. Suffit de corriger les bouts de phrase sans âme crachés par la machine, et ça va faire la job.

D’abord, allô le risque d’erreurs! Encore aujourd’hui, même le plus puissant des traducteurs automatiques produit des traductions truffées d’erreurs. Et je ne parle pas uniquement d’erreurs de langue, mais aussi d’erreurs encore plus importantes, notamment des erreurs de sens (le texte traduit ne dit pas la même chose que le texte original).

Des erreurs, même le meilleur des postéditeurs3 en laissera forcément passer. Le but d’une traduction automatique, c’est que ça coûte le moins cher possible, donc on ne veut évidemment pas que le postéditeur passe beaucoup de temps à arranger le texte. Et comme on veut que ça coûte le moins cher possible, on n’attirera certainement pas la crème des réviseurs : les meilleurs réviseurs exigent d’être rémunérés à leur juste valeur4.

« On ne veut évidemment pas que le postéditeur passe beaucoup de temps à arranger le texte. »

Voilà une autre bonne raison de vous tenir loin des traducteurs automatiques (et des agences qui vous promettent mer et monde à des tarifs dignes du tiers-monde – elles ont habituellement recours aux traducteurs automatiques et au personnel sous-qualifié). Le traducteur compétent est avant tout un rédacteur compétent. Qu’est-ce que les rédacteurs ont en commun? Ce sont des êtres humains. Et c’est justement parce qu’ils sont des êtres humains qu’ils parviennent à écrire des textes qui captivent l’auditoire.

Le pouvoir d’un texte tient fondamentalement à sa capacité à susciter une émotion5. Une machine n’a pas d’émotions. Un être artificiellement intelligent, aussi « intellectuellement » puissant soit-il, demeure un être dépourvu de l’intelligence la plus sous-estimée dans un contexte de rédaction ou de traduction : l’intelligence émotionnelle. C’est l’intelligence émotionnelle qui distingue le texte froid, qui laisse le lecteur de glace, du texte accrocheur, qui produit les résultats escomptés.

Si vous faites traduire votre texte, est-ce pour laisser votre public cible indifférent?

Si, malgré tout, vous croyez toujours possible de produire un texte optimal en révisant la traduction d’une machine, j’ai une question pour vous :

Peut-on prendre ceci…

… et en faire ceci?

 

Demander à un postéditeur de faire du naturel avec de l’artificiel, ça revient à lui demander de faire des miracles.

 

Mais bon, disons que votre traduction n’est « pas si pire que ça ».

« Tout ce qui compte pour moi, c’est que je vois des résultats. »

D’accord.

Avez-vous aimé l’histoire de l’exterminateur? Laissez-moi vous en raconter une autre…

Il était une fois vous, Tradëm et une agence de traduction ordinaire. L’agence ordinaire vous dit :

– Donnez-moi un dollar, je vous en donnerai deux.

Tradëm vous dit :

– Donnez-moi deux dollars, je vous en donnerai dix.

Vous dites à l’agence ordinaire :

– Voici votre dollar.

—FIN—

 

Allez-vous réellement payer un dollar pour en faire deux, alors que vous pourriez en investir deux pour en faire dix?

C’est essentiellement ça, la différence entre une traduction adéquate et une traduction optimale. Vous verrez peut-être des résultats dans les deux cas, mais vos résultats seront bien meilleurs si vous faites affaire avec de vrais professionnels qui se soucient de leur travail et de leurs clients et qui ont la compétence requise pour traduire vos mots en bénéfices.

Payer un traducteur de talent, c’est payant.

 

« Sur votre page d’accueil, ça dit que vos tarifs sont concurrentiels. »

Oui, tout à fait.

Nous fournissons un service haut de gamme. Nos tarifs sont parmi les plus abordables du segment haut de gamme.

Et nous croyons sincèrement offrir le meilleur service.

Comment?

Comme nous l’expliquions dans cette série d’articles :

1. Nous avons la meilleure équipe de traducteurs, de réviseurs et de correcteurs d’épreuves.

Nous avons compris quelque chose de très simple que bien des agences ou cabinets de traduction ne semblent pas (ou ne veulent pas?) comprendre : les langagiers sont des collaborateurs essentiels au succès de l’entreprise, et se doivent d’être rémunérés et traités à leur juste valeur. Ce ne sont pas de vulgaires exécutants facilement interchangeables.

C’est ainsi que nous attirons – et retenons – la crème des langagiers. Je ne compte plus le nombre de traducteurs exceptionnels qui nous disent qu’ils se tenaient loin des cabinets et agences de traduction avant de nous connaître6. Ils sont motivés à travailler pour nous… et ça paraît dans leur travail.

Parlant de la crème des langagiers…

2. Nos langagiers sont tous excellents. Sans exception. Et nous ne les usons pas jusqu’à la corde.

Les agences et cabinets de traduction qui ne voient que le signe de piasse doivent constamment engager de nouveaux employés ou faire appel à de nouveaux pigistes pour répondre à la demande.

Ils vous diront qu’ils soumettent les candidats à des tests rigoureux. C’est bien intéressant, tout ça… Donc, si tous les candidats à un poste sont mauvais, et que le cabinet, mercantile, a besoin de traducteurs sur-le-champ, il refusera un contrat payant parce qu’il n’a pas assez de traducteurs pour exécuter le travail? Il est permis d’en douter.

Ce cabinet se retrouvera devant le dilemme suivant : engager les candidats les moins mauvais ou surmener ses employés ou pigistes. Dans bien des cas, en fait, le cabinet embauchera les candidats les moins mauvais ET exigera davantage de ses employés ou pigistes. Au bout du compte, vous aurez vraisemblablement des textes traduits par de mauvais traducteurs épuisés qui seront révisés par de mauvais réviseurs épuisés. Pas vraiment un gage de succès, n’est-ce pas?

En quoi sommes-nous différents? Myriam et moi (les cofondateurs de Tradëm) sommes des traducteurs – pas des entrepreneurs de carrière – qui défendons publiquement les droits des langagiers. Nous avons maintes fois montré que nous ne sommes pas motivés par le seul impératif financier.

 

Myriam Gagnon et Mathieu Gaudet Binet

 

En clair, quand nous parlons de qualité, ce ne sont pas des paroles en l’air. Nous ne faisons aucun compromis sur la qualité, et nous n’en ferons jamais. Un point c’est tout. Si nous ne croyons pas pouvoir exécuter un travail dans les règles de l’art, nous vous le dirons dès le départ, et nous tenterons de vous diriger vers une ressource qui sera en mesure de le faire. Nous ne surmènerons pas nos ressources existantes, et nous n’abaisserons pas nos critères de sélection : dans les deux cas, ce serait mal vous servir.

Tradëm est un cabinet de traduction humain, de traduction humaine. Faire de l’argent, oui, mais jamais au détriment de la qualité des traductions, du service aux clients et de la santé des langagiers.

3. Tous les textes sont révisés par des réviseurs professionnels d’expérience.

C’est l’un des grands avantages de faire affaire avec un cabinet sérieux.

Myriam et moi avons été formés par des sommités de la traduction. Pour ces traducteurs émérites, toutes les traductions doivent être révisées – même les leurs. On peut trouver des fautes ou des maladresses dans à peu près toutes les traductions – même dans les leurs7.

Chez Tradëm, toutes les traductions sont révisées par des réviseurs chevronnés, même celles de nos propres traducteurs émérites. Lorsque nous livrons une traduction, ce que nous visons, c’est rien de moins que la perfection.

Si vous n’êtes pas entièrement satisfait ou satisfaite, dites-le-nous8 : nous pourrons au besoin retravailler le texte et prendrons note de vos préférences en vue des prochains mandats.

Nous travaillons pour vous, avec vous. Pour que le message passe, et non qu’il casse.
Vous êtes en de bonnes mains avec Tradëm!

 

Nos services sont « chers » parce que nos services valent cher!

Nos tarifs sont « élevés ». C’est ainsi que nous pouvons vous fournir des traductions de qualité optimale, qui répondent réellement à vos besoins et portent pleinement leurs fruits. Faire affaire avec Tradëm, c’est plus que payer pour un simple service, c’est profiter de l’expérience de Myriam, de la mienne et de celle de nos virtuoses des mots.

Ce serait facile pour nous de faire comme tant d’autres. Nous aussi, nous pourrions vous rire au nez en vous faisant croire que nous offrons le meilleur service et la meilleure qualité à des prix ridiculement bas. Mais ça serait un peu cheap, vous ne trouvez pas?

Le fait est que si vous n’êtes pas prêt ou prête à payer le juste prix, et donc à retenir les services d’une agence de traduction professionnelle haut de gamme, il vaudrait peut-être mieux ne pas faire traduire vos documents. C’est aussi simple que ça.

 

Revenons à la question initiale :

Une traduction, combien ça coûte?

Ma réponse demeure la même qu’au départ : ça dépend.

Vous avez le choix entre :

3. Le bas de gamme, qui ne coûte à peu près rien, mais peut finalement coûter très cher.
2. Le moyen de gamme, qui coûte un peu plus cher, mais ne rapporte habituellement pas grand-chose.
1. Le haut de gamme, qui coûte encore un peu plus cher, mais rapporte habituellement beaucoup.

Au fond, peut-être vaudrait-il mieux se poser la question suivante :

Une bonne traduction, combien ça vaut?

 

Pour obtenir la réponse, demandez un devis ici.

Vous avez une question à nous poser au sujet de notre entreprise ou de notre profession? Écrivez-nous à [email protected]. Nous pourrions y répondre sur notre blogue ou sur nos comptes Facebook, Twitter ou LinkedIn.


1. La traduction, ça s’enseigne à l’université.

2. Soit dit en passant, si vous rencontrez un traducteur, ne lui demandez pas combien de langues il parle : ça n’a rien à voir.

3. De façon générale, on appelle les réviseurs de traductions automatiques des « postéditeurs ».

4. … et ne font habituellement pas de postédition.

5. C’est le cas même pour un texte informatif : pour que le message passe, vous devez intéresser le lecteur et maintenir son intérêt. Vous devez choisir les mots qui s’imprégneront dans son esprit.

6. Une vérité qui dérange (une autre) : les traducteurs n’aiment habituellement pas les cabinets et agences de traduction.

7. Imaginez dans les traductions automatiques!

8. Si vous êtes satisfait ou satisfaite, vous pouvez aussi nous le dire. 😉


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